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térieure, nous accordent le sarcasme, le mépris, et s’amusent à nous contrefaire et à nous tourner en ridicule.

— « Oh ! Colambre ! Colambre ! ceci est trop fort, je ne le croirai jamais.

— « Croyez-le, croyez-le, ma mère ; car je ne dis que ce dont je suis certain : méprisez-les, fuyez-les ; retournez parmi de bonnes gens, de pauvres gens, mais dont le cœur reconnaissant est plein du souvenir de vos bontés ; qui vous bénissent encore pour des faveurs depuis longtemps accordées ; qui prient Dieu de leur accorder la satisfaction de vous voir avant de mourir. Croyez-moi, car je parle de ce que je sais bien ; votre fils a entendu ces prières, il a reçu ces bénédictions, mon cœur en a joui, et il en jouit encore, dans cette chaumière de la veuve O’Neil, où l’on ne savait pas que j’étais votre fils. »

« Vous avez donc vu la veuve 0’Neil !