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tience. — Mais je me flatte que vous serez un peu plus ému, et que vous aurez quelque ressentiment, quand je vous dirai que c’est votre ami, sir Arthur Berryl, qui, comme je l’ai toujours prédit, vous l’a enlevée. »

— « Si je ne craignais de déplaire a ma mère, je dirais que je suis charmé de ce mariage, et que j’ai toujours souhaité qu’il se fît. Mon ami, sir Arthur m’a confié, dès son origine, le secret de son attachement ; il savait que je faisais des vœux pour qu’il réussît à plaire à la jeune personne dont j’avais la plus haute opinion, quoiqu’il sût très-bien aussi que je n’avais jamais songé à l’épouser. »

« Et pourquoi n’y avez-vous pas songé ? c’est précisément ce dont je me plains, » dit lady Clonbrony. « Mais tout est fini à cet égard, et vous pouvez être tranquille, car ils doivent se marier mardi. Et la pauvre mistriss