tendu mes conditions, » dit lord Colambre.
« Au diable soient les conditions ! s’écria sir Térence.
— « Quelles conditions peut-il exiger que je puisse lui refuser en ce moment ? »
— «Et moi de même, quand ce serait ma dernière goutte de sang, et s’il me fallait être pendu, » dit sir Térence. « Mais quelles sont ces conditions ? »
« Que M. Garraghty ne conservera pas l’administration. »
« Bien volontiers ; je serai fort aise d’être débarrassé de lui, le coquin, le tyran, » dit lord Clonbrony ; et pour prévenir votre seconde demande, je mettrai à sa place M. Burke.
« Je vais écrire la lettre pour vous, tout-à-l’heure, avec le plus grand plaisir, et vous la signerez, » dit sir Térence ; « mais non, il est de toute justice que ce soit lord Colambre qui l’écrive. »