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train ! et nous sommes tous arrivés à la grande porte du parc avant le coucher du soleil ; la soirée était aussi belle qu’aucune que vous ayez jamais vue ; le soleil éclairait le sommet des arbres, comme les dames le remarquèrent ; et les feuilles, quoiqu’elles eussent déjà changé de couleur, n’étaient pas encore tombées, malgré que la saison fût si avancée. Je crois que les feuilles savaient ce qu’elles faisaient, et quelles étaient restées là pour les recevoir. Et les oiseaux chantaient ; et j’ai cessé de siffler pour que les dames pussent les entendre : mais il n’y avait pas moyen qu’elles les entendissent quand nous fûmes arrivés à la porte du parc, car il y avait une foule et des acclamations comme vous n’en avez jamais vues ; et les chevaux ont été dételés de toutes les voitures, et on les a traînés à travers le parc jusqu’au château, en les comblant de