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que vous : et cependant ma tante est aussi bien bonne pour moi. Et mon cher oncle ! ne devrais-je pas aller le trouver ? Mais il n’est pas mon oncle, elle n’est pas ma tante, je ne puis me faire à l’idée qu’ils ne sont pas mes parens, et que je ne suis rien pour eux. »

« Vous pouvez être tout pour eux, ma chère Grâce, » dit lady Berryl : « quand vous voudrez, vous serez leur fille. »

Grâce rougit, sourit, soupira, et fut consolée. Mais alors elle se rappela son nouveau parent, Mr. Reynolds, son grand-père qu’elle n’avait jamais vu, qui, durant tant d’années, l’avait désavouée, qui avait été si injuste pour sa mère. Elle avait peine à songer à lui avec complaisance : cependant quand on lui peignit son âge, ses souffrances, ses chagrins, sa situation triste et isolée, elle le plaignit ; et, fidèle au vif