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qu’elle avait vue briller dans ses yeux, la tendresse, la passion qu’exprimaient tous ses traits et ses moindres paroles : alors elle ne s’attacha plus qu’à la certitude que tous les obstacles étaient écartés.

« Et nul devoir ne s’oppose à ce que je l’aime ! et ma tante le désire ! ma bonne tante ! et je puis songer à lui. Vous, ma meilleure amie, vous ne me donneriez pas cette assurance, si vous n’étiez pas certaine de la vérité. Oh ! comment puis-je vous remercier de toutes vos bontés, et de cette bonté la plus touchante, la sympathie ! vous le voyez, c’est votre calme, votre force d’âme qui me soutient ; j’aime mieux avoir appris de vous ce que je viens d’apprendre, que de la bouche de toute autre personne au monde. Je n’aurais pu le supporter de nulle autre ; nulle autre ne connaît mon âme aussi bien