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lande, ou que je demeure avec lady Berryl, elle est informée de tout, et elle est mon amie et la vôtre ; il ne peut exister une meilleure amie, je m’en rapporte à elle, et c’est elle qui décidera ce que je dois faire ; elle m’a promis de m’emmener avec elle, à l’instant, si mon devoir était que je partisse.

— « Oui, je l’ai promis et je le ferais sans hésiter, si le devoir ou la prudence l’exigeaient ; mais après avoir entendu toutes les circonstances, je renonce volontairement au plaisir de vous avoir avec moi. »

« Mais dites-lui, ma chère lady Berryl, » dit lord Colambre, « expliquez-lui, vous son excellente amie, vous qui le pouvez mieux qu’aucun de nous, expliquez-lui tout ce qu’elle doit apprendre ; qu’elle connaisse toute ma conduite, qu’elle juge par elle-même, et je me soumettrai à sa décision. Il est difficile, ma