Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
elle ; et, se soulevant un peu, elle lui dit :
« Qu’est-il donc arrivé ? j’ignore encore si je suis heureuse ou non. »
Alors, voyant lord Colambre, elle s’assit tout-à-fait.
« Je me flatte que vous avez reçu ma lettre, mon cher cousin ! irez-vous en Irlande avec ma tante ? »
— « Oui, et avec vous, je l’espère, ma chère amie, » dit lord Colambre ; « vous m’avez autrefois assuré que j’avais assez de part à votre estime et à votre affection, pour que l’idée de mon retour en Irlande avec vous ne vous fût pas désagréable. »
« Oui… Asseyez-vous donc à côté de moi, lady Berryl… Oui, mais alors je vous considérais comme mon cousin lord Colambre, et je pensais que vous étiez dans les mêmes dispositions à mon égard… mais maintenant…