est si accablée, si faible, qu’il faut beaucoup de délicatesse…
« Cela est vrai, très-vrai, lady Berryl, » dit lady Clonbrony l’interrompant ; « et vous y apporterez ensuite toute la délicatesse que vous voudrez : mais d’abord, avant tout, je veux lui dire la meilleure partie de cette histoire ; je veux lui apprendre qu’elle est une héritière : cela n’a jamais tué personne. »
Alors, se faisant passage malgré toute opposition, elle courut à la chambre où Grâce était couchée. « Levez-vous, Grâce ! venez, ma chère Grâce, et soyez surprise ! vous en avez sujet, vous voilà maintenant une héritière. »
— « Suis-je une héritière, ma chère tante ? »
« Aussi vrai que je suis lady Clonbrony ; et une très-riche héritière ; et pas plus cousine de Colambre que lady Berryl que voilà. Ainsi, mettez-vous à l’ai-