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gitime que moi, et se trouve, après tout, une héritière ! Où est-elle ? Où est-elle ? Dans votre chambre, lady Berryl ? Oh ! Colambre, pourquoi n’avez-vous pas voulu qu’elle fût présente ? Lady Berryl, savez-vous bien qu’il n’a pas voulu que je la fisse appeler, quoiqu’elle soit la personne que tout ceci intéresse le plus. »

— « C’est précisément pour cela, madame ; et vous sentirez, j’en suis sûre, que lord Colambre a eu grandement raison, quand vous vous rappellerez qu’elle est à mille lieues d’imaginer qu’elle n’est pas la fille de M. Nugent ; quand vous songerez qu’elle n’a pas le plus petit soupçon que jamais sa mère ait été exposée au moindre blâme : cette partie de son histoire ne saurait lui être contée avec trop de précaution ; et son esprit a été si agité en dernier lieu, elle