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ment, et puissiez-vous être aussi heureux que je le désire. »

« Adieu donc, sir Térence O’Fay, » dit lord Clonbrony ; « et puisque le ciel le veut ainsi, il faut que je me résigne à me séparer de vous. »

« Oh ! vous n’en serez que mieux sans moi, milord ; je ne suis pas, je le sais, très-bonne société pour un homme de qualité, jeune ou vieux ; et maintenant vous allez être riche et dispensé de vous ingénier sans cesse pour faire ressource : que feriez vous de moi ? Sir Térence O’Fay, vous le savez, n’était l’ami que du pauvre homme de qualité ; vous n’aurez plus besoin de lui, grâce à cette perle des fils que vous avez là. — Séparons-nous donc à présent. Et, croyez-moi, vous vous trouverez mieux sans moi ; c’est ce qui me console et m’empêchera de mourir de chagrin. La voiture attend depuis long-temps, et ce