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à l’avenir chez lady Berryl ; procurez-moi le plaisir de voir, par votre conduite, que vous approuvez la mienne.

» Votre affectionnée cousine
« et amie,
« Grâce Nugent. »

Tous ceux qui, comme notre héros, sont capables de sentir le prix d’une conduite noble et généreuse, imagineront facilement combien cette lettre lui fit de plaisir. Le pauvre sir Térence O’Fay, se livrant à son bon naturel, jouit de le voir ravi, et s’oublia tellement lui-même qu’il ne s’enquit pas seulement de lord Colambre, s’il s’était occupé d’une affaire qui l’intéressait personnellement, et qui lui était fort importante : le lendemain matin, la voiture étant à la porte, sir Térence prenait