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dans de mortelles inquiétudes à votre sujet ; et son fils, loin d’être sa consolation, sera pour elle une source de tourmens.

« J’espère que vous vous conduirez en ceci comme vous l’avez fait dans toutes les circonstances où je vous ai vu agir ; c’est-à-dire raisonnablement, avec justice, avec bonté. Soyez ici le jour où vous avez promis à ma tante de vous y rendre ; avant ce temps je serai dans le Cambridgshire avec mon amie lady Berryl ; elle a la bonté de venir me chercher à Buxton, et je demeurerai avec elle, au lieu de retourner en Irlande. J’ai expliqué mes motifs à ma chère tante : pouvais-je cacher quelque chose à celle de qui j’ai reçu, depuis mon enfance, tout ce que la plus tendre affection peut accorder ? Elle est satisfaite de mes raisons ; elle consent à ce que je demeure