je verrai le château de Clonbrony avant de revoir celui de Halloran. »
Lord Colambre, charmé de cette promesse, en remercia son ami.
— « Ne m’en remerciez pas ; c’est pour ma propre satisfaction que je vous la fais… Je suis impatient de vous voir heureux, de voir l’objet dont un cœur comme le vôtre a fait choix… je vous en prie, n’allez pas me dérober une marche ; informez-moi à temps. Je quitterai tout, même le siège de ****, pour vos noces ; mais je compte que je n’arriverai pas trop tard. »
— « Assurément vous serez prévenu, mon cher comte, si jamais ce mariage… »
« Si… » répéta le comte.
« Si… » répéta lord Colambre. « Des obstacles qui, lorsque je me séparai d’elle, me paraissaient insurmontables, m’ont empêché de jamais tenter de faire