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avoua alors franchement au comte pourquoi il prenait tout cela si fort à cœur ; et le comte O’Halloran, avec toute la chaleur de la jeunesse et l’ardente générosité qui caractérise les gens de son pays, entra dans ses sentimens, et déclara qu’il ne prendrait pas de repos qu’il n’eût établi la vérité de tout ce qu’il venait de dire.

« Malheureusement, » dit-il, « l’ambassadeur qui s’était chargé du paquet est mort, et je crains que nous ne rencontrions beaucoup de difficultés. »

« Mais il avait, sans doute, un secrétaire, » dit lord Colambre, « qui était ce secrétaire ? nous pouvons nous adresser à lui. »

— « Son secrétaire est maintenant chargé d’affaires à Vienne, nous ne pouvons l’y aller joindre. »

— « En quelles mains sont tombés les papiers de cet ambassadeur ? qui a été