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jamais vu sa femme ; et tout ce que je sais de cette affaire, c’est que M. Reynolds, en mourant, m’assura qu’il était secrètement marié à une miss St.-Omar, qui demeurait encore alors dans un couvent de Vienne. Ce malheureux jeune homme me témoigna le plus vif regret de la laisser sans une existence assurée ; mais il espérait, me dit-il, que son père la reconnaîtrait, et qu’elle-même se réconcilierait avec ses propres parens. Il ne pouvait pas faire de testament, n’étant pas encore majeur, mais il me dit, je crois, que son enfant, qui n’était pas encore né, hériterait, même si c’était une fille, d’une fortune considérable. Sur ce point, je ne puis cependant m’en rapporter avec confiance à ma mémoire ; mais il me remit un paquet, qui contenait le certificat de son mariage, et, ce me semble aussi, une lettre pour son père ; il me chargea de