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tait la curiosité, et privait ceux qui s’entretenaient avec lui du plaisir de lui entendre compter des anecdotes instructives et amusantes. Cependant il s’écartait quelquefois de sa règle générale, en faveur des personnes qui lui plaisaient beaucoup, et lord Colambre était de ce nombre.

Ce soir-là, pour la première fois, il entretint lord Colambre du temps qu’il avait passé au service d’Autriche ; il lui conta des anecdotes intéressantes de l’empereur ; il parla de plusieurs personnages distingués qu’il avait connus dans l’étranger, et des officiers qui avaient été ses camarades et ses amis ; entr’autres, il cita, avec beaucoup d’estime, un jeune Anglais, qui avait servi avec lui en Autriche, et qui s’appelait Reynolds.

Ce nom frappa lord Colambre ; c’était celui de l’officier qui avait causé la