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enjoué, « vous avez sérieusement rempli la tâche que mon oncle vous avait donnée ; ainsi je lui rendrai bon compte de vous, et je lui certifierai que vous m’avez exhortée de votre mieux à me marier, que vous avez même été jusqu’à me dire que ce serait pour vous un vrai plaisir, c’est-à-dire une satisfaction réelle, de me voir heureusement établie. »

— « Ô Grâce ! si vous saviez quelle était la vivacité de mes sentimens en vous disant cela, vous m’épargneriez cette raillerie. »

— « Je vais vous parler sérieusement : je suis convaincue de la sincérité de votre affection pour moi ; je sais que, dans tout ce que vous avez dit, vous n’aviez en vue que mon bonheur, et je vous remercie de tout mon cœur de l’intérêt que vous prenez à moi… Mais réellement, sincèrement, je ne désire