Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’histoire de sa famille, démêla ses secrets sentimens, prit part à sa peine, et chercha à détourner la conversation sur quelqu’autre sujet.

« Regardez de ce côté, Bowles » dit-il, au moment où ils entraient dans Bray, « examinez ce barouche qui est devant cette grande porte verte, à l’autre bout de la rue. N’est-ce pas le barouche de lady Dashfort ? »

Il a bien l’air de celui qu’elle menait dans Dublin l’année dernière : mais vous ne pensez pas qu’elle voulût nous faire voir le même deux années de suite. D’ailleurs je ne crois pas qu’elle soit en Irlande, et je n’ai pas ouï dire qu’elle eût le projet d’y revenir. »

« Je vous demande pardon, » dit un autre officier, « elle s’est fort bien trouvée du premier voyage, et elle y viendra pour marier son autre fille. Je sais qu’elle a dit, ou plutôt juré, qu’elle