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vida : M. Denis Garraghty arriva, et s’assit auprès de la table, pour aider son frère à compter les tas d’or.

« Oh ! M. Denis, je suis contente de voir que vous me tenez la promesse que vous m’avez faite de me rejoindre ici ! » dit la veuve O’Neil, en s’avançant vers lui. « Je suis sûre que vous parlerez en ma faveur. Voici les deux copies du bail ; à qui dois-je offrir ceci ? » ajouta-t-elle en montrant l’argent pour le droit du sceau et pour les gants, « car je suis embarrassée, et toute honteuse. »

« Oh ! n’ayez pas de honte ; il n’y a rien d’étrange à donner de l’argent ou à en recevoir, » dit M. Nicholas, en tendant la main — « y a-t-il là ce qui convient ? »

— « Je l’espère, monsieur ; mais votre Honneur sait ces choses-là mieux que moi. »

— « Fort bien ! » dit-il en mettant