Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/199

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ses d’un distillateur ? et il a été plus fin qu’eux ; et ce sera toujours de même, tant que nous croirons qu’il n’y a pas de mal à cela. »

Dieu sait combien de temps aurait encore duré la dissertation de Larry sur les lois relatives aux distillateurs, si quelqu’autre chose ne lui eût passé par la tête ; mais il vit qu’il approchait de la ville, il prit les rênes, et joua du fouet, pour faire une entrée brillante.

Cette ville n’était autre chose qu’une rangée de misérables cabanes, bâties au-dessous du niveau du chemin, nullement allignées, et dans le plus mauvais état. Point de cheminées ; la fumée sortant par un trou fait au toit, ou par la porte ; un tas de fumier et un bourbier devant chaque porte ; des enfans couverts de sales haillons qui regardaient passer la voiture.

« C’est la ville de Nugent, « dit le