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duire, » il avait aussi remarqué que la supposition qu’il n’en existait point, était le meilleur moyen de concilier les esprits. Il dit que pour plaire aux partis opposés, il n’avait recours à aucun artifice ; mais qu’il s’efforçait de faire bien vivre les gens entr’eux, en les mettant en mesure de connaître mutuellement leurs bonnes qualités, par des réunions sociales, et par un échange de petits services et de bons offices. « Heureusement, » ajouta-t-il, « j’ai tant d’occupations, qu’il ne me reste point de temps à donner à la controverse. Je vais rondement mon chemin ; je me suis fait une règle de ne point me mêler de ce qui n’est que spéculatif. J’évite toutes les discussions qui peuvent aigrir ; il ne m’appartient pas de gouverner le pays ; mon devoir est d’y vivre et d’y faire vivre les autres, le plus doucement possible. »