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CHAPITRE III.




L’ouverture de sa fête, la magnificence de ses appartemens, la tente turque, l’Alhambra, la pagode, tout cela procura un doux moment de jouissance à la vanité de lady Clonbrony. Naturellement, et en dépit de ses efforts pour conserver de la dignité, elle laissait apercevoir sa satisfaction toutes les fois, qu’en entrant, quelqu’un témoignait une surprise, une admiration, feinte ou réelle.

Une très-jeune personne exprima son étonnement, de manière à être remarquée par tous ses voisins. Lady Clonbrony, enchantée, lui prit les mains, les serra affectueusement, et rit de tout son