Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/88

Cette page a été validée par deux contributeurs.

reille comme s’il désirait maintenant qu’elle continuât de parler, dût-elle l’entretenir de miss Broadhurst.

« Oh ! je reconnais là mon aimable Grâce ! elle fait de ces hommes tout ce qu’elle veut ; aucun d’eux ne saurait lui résister, » dit lady Clonbrony.

Lord Colambre, pour ce qui le concernait, ne nia pas la vérité de ce que disait sa mère.

« Grâce, » ajouta, lady Clonbrony, « faites-lui promettre qu’il se conduira au gré de nos désirs. »

« Non, » dit Grâce, « il est aussi dangereux d’exiger des promesses que d’en faire : les hommes et les enfans mutins ne font jamais de promesses, surtout celle d’être sage, sans avoir envie, l’instant d’après, d’y manquer. »

— « À la bonne heure ; mais du moins, mon enfant, persuadez-lui, je vous en prie, de contribuer à ce que ma fête se