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tre que pour le succès de ce projet, qu’elle avait si fort à cœur.

Le lendemain matin, à déjeûner, lord Clonbrony parla d’amener le soir avec lui sir Térence à la fête ; lady Clonbrony en pâlit d’effroi.

« Bon Dieu ! » dit-elle, « lady Langdale, mistriss Dareville, lady Pococke, lady Chatterton, lady G…, lady D…, sa Grâce la duchesse de V… que penseraient-elles de lui ? et miss Broadhurst, que dirait-elle de le voir accoudé avec lord Clonbrony ! » Il n’y avait pas moyen d’y songer. Non. — Milady protesta solennellement qu’elle aimerait mieux renoncer à sa fête, faire attacher le marteau de sa porte, se mettre au lit et se dire malade, être malade réellement, morte même, que d’être forcée de voir, à cette fête, une créature comme sir Térence O’Fay.