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attendu que sir Térence O’Fay et celui pour qui il agissait, étaient, si on l’avait bien informé, perdus de dettes.

Mordicai dit froidement qu’il savait très-bien cela, mais qu’il y avait des terres suffisantes pour en répondre, et par-delà ; qu’il était sans inquiétude, qu’il avait toujours un œil ouvert et qu’il savait mordre avant d’être mordu. Qu’il n’ignorait pas que sir Térence et son patron étaient ligués pour attraper les créanciers, mais qu’ils avaient beau être adroits à ce jeu, il était de force avec eux.

« Voudriez-vous avoir la bonté, monsieur, d’achever cette estimation pour moi, » dit lord Colambre.

« Sur-le-champ, monsieur ; soixante-neuf livres, plus — voyons — M. Mordicai, demandez-lui, demandez à Paddy ce qu’il sait de sir Térence, » dit le chef d’atelier en montrant, par-dessus son