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sion d’un de ses amis de Cambridge. M. Berryl avait acheté chez M. Mordicai, fameux sellier de Londres, un curricle qu’on lui avait garanti solide, et qu’il avait payé fort cher, à la condition expresse que M. Mordicai en prendrait à sa charge toutes les réparations pendant six mois. En moins de trois mois, le train et la caisse n’étaient plus bons à rien : ce curricle avait été renvoyé à M. Mordicai, et on n’en avait, depuis lors, pas plus entendu parler que du sellier lui-même. Lord Colambre s’était chargé d’aller voir celui-ci, et de prendre, au sujet du curricle, toutes les informations nécessaires et convenables. En conséquence, il se rendit chez ce sellier, et, n’obtenant aucune satisfaction des sous-ordres, il demanda à voir le chef de la maison. On lui répondit que M. Mordicai était sorti. Il n’avait jamais vu M. Mordicai ; mais il aperçut en ce