Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

entrerait en possession d’une grande fortune. « Et par conséquent, Henriette, ma chère, » dit-elle en se tournant vers celle de ses filles qui lui avait fait remarquer ce jeune homme, « vous comprenez qu’il ne faut jamais parler des affaires des autres. »

« Non, maman, jamais. J’espère, maman, que lord Colambre n’a pas entendu ce que vous et mistriss Dareville disiez ! »

« Comment l’aurait-il entendu, mon enfant ? il était à l’autre bout du monde. »

« Je vous demande pardon, maman ; il était à côté de moi, tout près derrière nous ; mais je ne m’en suis aperçue que lorsque j’ai entendu quelqu’un lui dire, milord. »

« Juste ciel ! j’espère qu’il n’a pas entendu. »

« Quant à moi, je n’ai rien dit », s’écria lady Langdale.