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vous, comme si j’eusse été chez moi, j’ai reçu de vous les plus tendres soins ; que j’y ai passé mes premières et mes plus heureuses années, et que je ne puis jamais l’oublier. Ma chère tante, j’espère que vous ne désirez pas que je l’oublie. »

« Dieu m’en préserve ! ma chère Grâce, » dit lady Clonbrony, touchée de son air et du son de sa voix, « Dieu m’en préserve ! je ne puis souhaiter que vous soyez autre que vous n’êtes ; car je suis convaincue qu’il n’est rien que je puisse vous demander que vous ne soyez disposée à faire pour moi : et, croyez-moi, il est peu de choses, mon enfant, que je ne fisse pour vous. »

À l’instant, les yeux de sa nièce exprimèrent un souhait.

Lady Clonbrony, quoiqu’elle ne fût pas ordinairement très-prompte à deviner ce que les autres souhaitaient, com-