Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/211

Cette page a été validée par deux contributeurs.

personnage s’est exprimé relativement à une jeune et aimable héritière. Mon cher Colambre, je pense que vous me tiendrez compte du silence inviolable que j’ai gardé depuis si long-temps, sur un point que j’ai si fort à cœur. J’ai appris avec plaisir que vous vous étiez échauffé quand elle a été nommée si inconsidérément par ce butor, et j’espère que vous voyez aujourd’hui comme moi, tous les avantages de l’union projetée ; je laisserais les choses aller leur train d’elles-mêmes, et vous verrais tranquillement prolonger autant que vous le voudriez, le temps des soins et la fleurette, n’était ce que j’apprends accidentellement de milord, et de cet animal, d’embarras pécuniaires, et de la nécessité de prendre un parti avant l’hiver prochain. En outre, il me semble que, maintenant, vous ne sauriez convenablement différer davantage vos propositions ; car le monde