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moi, et frappez, si vous l’osez : votre père, sir John Berryl, malade ou sain, est mon prisonnier. »

Lady Berryl et les sœurs du jeune Berryl se précipitèrent dans la chambre, dans un transport de douleur.

« Tout cela est inutile, » s’écria Mordicai en tournant le dos à ces femmes ; « ces ruses contre les créanciers ne servent de rien avec moi : je suis accoutumé à ces scènes ; je ne suis pas du bois que vous imaginez. Laisser un homme en paix dans ses derniers momens ! Non. Il ne doit pas mourir, il ne mourra point en paix, s’il ne paie pas ses dettes : et si vous êtes si prodigieusement affligées, mesdames, voilà monsieur, devant lequel vous pouvez-vous agenouiller ; s’il est question de tendresse, c’est à son fils à montrer la sienne, et non pas à moi. Allons donc : à la bonne heure, M. Berryl, » ajouta-t-il en voyant que le jeune