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c’était une dette contractée par l’ignorance et l’extravagance, et prodigieusement grossie ensuite par des intérêts exorbitans, et des intérêts d’intérêts, Mordicai était impatient de se faire payer avant la mort de sir John, ou du moins, d’obtenir de son héritier des sûretés légales, pour la somme entière. M. Berryl offrit son billet pour le montant de ce qui était raisonnablement dû. Mordicai rejeta cette proposition ; il déclara qu’en ayant le pouvoir, il exigerait jusqu’au dernier schelling de sa créance ; qu’il ne laisserait pas aller ce qui était en ses mains ; qu’aucun de ses débiteurs ne lui avait échappé, ni ne lui échapperait jamais ; qu’un homme au lit de mort n’était pas chose qui dût l’arrêter ; qu’il n’était pas assez imbécille pour se faire scrupule de troubler les derniers momens d’un mourant ; qu’il ne se laissait pas