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celle de la campagne, elle dit que si elle était condamnée aux extrêmes de l’une ou de l’autre, elle préférerait la vie de la campagne, d’autant que le journal de Robinson Crusoé lui paraissait préférable à celui de l’oisif du Spectateur.

« Dieu me bénisse ! mistriss Broadhurst, entendez-vous ce que dit votre fille ? » s’écria lady Clonbrony, qui de sa table de jeu prêtait l’oreille à la conversation. « Est-il possible que miss Broadhurst, avec sa fortune, ses prétentions et son bon sens, dise sérieusement qu’elle s’accommoderait de la vie de campagne ? »

« Que parlez-vous de vivre à la campagne, mon enfant ? » dit mistriss Broadhurst.

Miss Broadhurst répéta ce qu’elle avait dit.

« C’est ce que disent toutes les filles qui ont habité la ville, » dit mistriss