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et tous les jours il avait de nouveaux sujets d’admirer cette charmante fille. Ses soins affectueux, sa patience à toute épreuve, l’extrême attachement qu’elle montrait pour sa tante, releva beaucoup lady Clonbrony dans l’esprit de son fils. Il se persuada qu’elle avait de bonnes et grandes qualités, sans lesquelles il eût été impossible qu’elle se fît aimer à ce point. À quelques faibles près, tels que celui de rechercher le beau monde, et sa manie d’être anglaise, et autres petits travers de ce genre, lady Clonbrony était au fond une très-bonne femme. Elle avait d’excellens principes de religion et de morale ; et quand le personnel n’était pas immédiatement intéressé, elle était tout-à-fait bienveillante. Quoique toute son attention fût si absorbée par le devoir de cultiver ses nombreuses connaissances et de les multiplier, qu’elle ne s’aperçût pas qu’elle eût des attache-