Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/110

Cette page a été validée par deux contributeurs.

enfin. Mais lady Clonbrony aurait pu se dispenser de regretter pour eux le pavillon de Statira ; il n’eût pas produit plus d’effet que tout ce qu’elle avait, à si grands frais, préparé pour exciter l’admiration. Ils venaient résolus à ne point admirer. Très-versés dans l’art de faire souffrir la vanité des autres, ils promenaient sur tous les objets des regards indifférens. « Ah ! vous avez eu Soho ! Soho a fait des merveilles ! c’est très-bien, fort bien ! Soho est, dans son genre, un habile homme. »

D’autres gens de grande importance, firent leur entrée, tous occupés d’un petit accident arrivé à eux-mêmes, ou à leurs chevaux et à leur voiture, et ils en entretinrent tous ceux qui se trouvèrent à portée de les entendre. Lady Clonbrony supporta tout cela, et elle écouta avec beaucoup de patience l’histoire d’une lettre, au sujet d’une cheminée