qu’on, le reconnaissait à peine. Il ne parlait pas, mais de grosses larmes coulèrent à plusieurs reprises sur ses joues.
« Combien tu es meilleur que moi ! dit-il enfin à Hardy, qui ne cessait de le questionner ; si tu savais… »
À ce moment, la cloche sonna, et ils se rendirent à la chapelle pour faire la prière du soir.
Puis, au moment où ils se retiraient dans leurs dortoirs, Loveit aperçut Tarlton, et lui dit :
« Eh bien ?
— Eh bien ! répondit celui-ci d’un ton qui écartait toute défiance.
— Qu’allez-vous faire cette nuit ?
— Ce que tu vas faire toi-même : dormir, je présume.
— Il a changé d’idée, se dit Loveit ; oh ! il n’est pas si méchant.
Quelques minutes s’étaient à peine écoulées que Hardy, s’apercevant qu’il avait oublié son cerf-volant sur le gazon, dit :
« Oh ? il sera bien mouillé demain matin !
— Appelle Tom, » lui dit Loveit.
Mais Tom ne répondit pas.
« Où est donc Tom ? demanda Loveit.
— Je suis ici, » dit le petit domestique en sortant du dortoir de Tarlton.
Hardy le pria d’aller chercher son cerf-volant,