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— Mais, dit Annette, il faut aller dire tout cela à grand’maman, et lui demander si elle y consent. Et puis je crains qu’elle ne soit inquiète de nous, car il est déjà bien tard.

— Il fait un beau clair de lune, reprit la marchande, et la route est sûre. Je vais vous accompagner et vous conduire à la maison. »

Le voyageur les retint encore quelques minutes ; jusqu’au retour d’un domestique qui était allé acheter la couverture tant désirée.

« Votre grand’maman reposera chaudement, je l’espère, sous cette bonne couverture, dit-il en la mettant sur l’épaule de Paul. Elle la doit à l’honnêteté de ses enfants adoptifs. »