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Le lendemain matin, lorsque la voiture fut prête, elle remit au lord Delacour un papier contenant ses dernières volontés : il contenait quelques legs à ses domestiques, à Mariette, et un don à Bélinde du secrétaire dans lequel elle conservait les lettres de Clarence.

Ma fille, disait alors lady Delacour, est assez riche pour que je puisse disposer des bijoux qui sont dans ce secrétaire. Si miss Portman fait un mariage riche, elle les portera pour l’amour de moi ; sinon je la prie de les vendre sans scrupule.

Lord Delacour prit ce papier avec beaucoup d’émotion, en l’assurant qu’elle serait obéie si… Il n’en put dire davantage.

Adieu, mylord ; conservez votre courage : j’espère vous revoir bientôt.