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lez pour moi, demanda Hélène d’un ton suppliant ; car il faut que je le paie et que je lui parle.

Bélinde dit au vieillard de venir chez lady Delacour ; et l’on se remit en route à la satisfaction de tous.

Arrivées dans Berkeley-Square, Mariette vint dire que mylady venait de se coucher. Bélinde donna à Hélène le manuscrit de Charles Percival.

Treize pages ! s’écria-t-elle ; comme il est bon d’avoir tant écrit pour moi ! Elle se mit à les lire, et les avait presque finies quand sa mère se réveilla.

Lady Delacour se recula en voyant Hélène courir au-devant d’elle, en se ressouvenant du mal qu’elle lui avait fait un jour en l’embrassant.

Hélène en parut plus affectée que surprise ; elle baisa la main de sa mère et se remit à lire.

Ce manuscrit vous amuse donc bien, lui demanda lady Delacour, puisqu’il