Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/74

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ô jour de merveilles ! s’écria lady Delacour, c’est incroyable, en vérité ! ce sera le jour des miracles, si nous pouvons le garder toute la soirée, sans le recours de lord Studley et de son vin : il faudra faire un peu de musique, ma chère Bélinde, et le prier de vous accompagner avec sa flûte ; — il est bon musicien. — Vous lui montrerez ce joli porte-feuille, plein de vos jolis dessins ; il a très-bon goût, il dessine bien. — Faites-lui raconter cette histoire des tableaux de lord Studley. Vous n’avez peut-être jamais remarqué, ma chère Bélinde, qu’il a de l’originalité dans l’esprit : il est vraiment très-aimable quand il veut, et…

Le dîner est servi, mylady.

C’est malheureux ! s’écria lady Delacour ; car je crois que, si l’on m’en eût donné le temps, j’étais en humeur de lui trouver tous les talens et toutes les perfections.