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d’argent ne peut pas vous effrayer. Le cousin de lady Anne, M. Carysfort, est mort ; je suis tuteur de ses fils, qui sont mal partagés du côté de la fortune. Je viens de réussir heureusement à placer le cadet dans une bonne maison de commerce ; mais 15,000 livres me sont nécessaires pour l’établir. Je suis obligé d’avoir recours à vous ; vous trouverez ci-inclus le billet que vous me fîtes l’été dernier en achetant le petit bien de Juba. Je sais que vous avez toujours chez vous le double de la somme que je vous demande ; ainsi je ne fais point de cérémonie : si vous pouvez, comptez-moi ce soir ces 10,000 livres, car je desire retourner à Oakly-Parck le plus tôt possible. »

Votre sincère ami,
Henry Percival.

M. Vincent avait payé à mistriss Luttridge cet argent destiné à acquitter sa dette envers M. Percival ; il en attendait