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terdit et honteux, il retourna précipitamment dans sa chambre, se jeta dans un fauteuil, et attendit avec agitation l’arrivée de M. Percival. Au bout de quelque temps, ne le voyant pas entrer il sonna, et on lui dit que l’ayant vu sortir de sa chambre son nègre avait renvoyé M. Percival ; qu’il avait laissé une lettre dont il reviendrait chercher la réponse à huit heures du soir. Vincent se réjouit de ce court répit.

Hélas ! s’écria-t-il, combien je suis changé !

Il était loin de prévoir les nouveaux embarras qui l’attendaient. Voici la lettre de M. Percival :

Mon cher Vincent,

« Ne suis-je pas un homme heureux de trouver un ami dans mon pupille ? mais j’ai peu de temps pour vous exprimer mes sentimens pour vous. Vous êtes si riche et si prudent, qu’une demande