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nérosité et à la reconnaissance, il résolut de ne lui rien cacher, de lui faire connaître tous ses torts, et tout ce qu’il devait à Clarence. Il allait partir pour Twickenham, lorsque son oncle l’envoya chercher, pour causer avec lui d’affaires relatives aux Indes occidentales.

Il reçut chez son oncle une lettre de Bélinde, qui lui annonçait que lady Delacour arriverait le lendemain à Berkeley-Square, et qu’elle y passerait une semaine, pour voir mistriss Mangaretta Delacour.

Lady Delacour voyait avec chagrin la froideur de Bélinde pour Hervey, et la manière dont elle favorisait M. Vincent.

En arrivant à Londres, elle vint dans la chambre de Bélinde, avec l’air le plus satisfait.

Grande nouvelle ! grande nouvelle ! ma chère, s’écria-t-elle, n’avez-vous pas entendu du bruit sur la place ?

Oui ; mais Mariette a appaisé ma cu-