seté. Oh ! Bélinde ! est-ce là l’être que vous me préférez ? Je suis un joueur malheureux ; mais mon cœur est toujours digne de posséder Bélinde. Je vous demande, monsieur, continua-t-il avec le mépris le plus marqué, de me laisser seul à moi-même.
Vous n’êtes point à vous, répondit Clarence ; rappelez votre raison, et vous serez bientôt convaincu que je suis votre ami.
— Mon ami !
— Si votre mort eût servi mes intérêts, pourquoi aurais-je arraché le pistolet de votre main ? Est-ce là la conduite d’un ennemi ? Réfléchissez.
Je ne sais ce que je dois penser, répondit M. Vincent. Je ne suis plus maître de moi-même. Je vous en conjure, pour votre sûreté, laissez-moi.
Pour ma sûreté, répéta Hervey avec dédain ; mon seul dessein est de vous sauver de votre ruine, pour l’amour