de Mariette ; mais elle fut obligée d’attendre son retour, parce qu’ayant une somme considérable à lui payer, il n’y avait que Mariette à qui elle osa confier la clef du boudoir et de l’escalier dérobé qui y conduisait.
Mariette seule soignait lady Delacour ; cependant, quand elle fut partie pour chercher Bélinde, elle fut remplacée par une servante dont la bêtise était remarquable. Lady Delacour croyait qu’elle ne pouvait avoir rien à craindre de sa curiosité. Dans la matinée, Bélinde et Mariette arrivèrent : lady Delacour avait passé une mauvaise nuit ; elle était assoupie : en se réveillant, elle vit Mariette assise à côté de son lit.
Eh bien ! s’écria-t-elle, tout a donc été inutile ! miss Portman n’est pas avec vous ! donnez moi mon laudanum.
Miss Portman est arrivée, dit Mariette ; elle est dans votre cabinet de toilette ; mais elle n’a pas voulu entrer ici