Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/293

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Elle avait travaillé de mémoire : c’était l’hermitage de sa grand’mère. Ce dessin rappela tout-à-coup à Clarence les émotions qu’il avait éprouvées dans New-Forest. Il se représenta Virginie lui offrant une rose ; il se ressouvint de la voix sombre de la vieille femme, de ses dernières paroles, et de la promesse qu’il lui avait solennellement donnée.

Ce dessin ne vous plaît pas beaucoup, dit Virginie ; en voici un autre ; j’espère que vous l’aimerez mieux.

Celui-ci est charmant ! s’écria-t-il, il est fait à merveille !

Je savais bien qu’il en serait content ; je vous l’avais bien dit, miss, dit mistriss Ormond.

Vous voyez, dit Virginie, que si, depuis votre retour, vous n’avez pas entendu parler de miss Saint Pierre, elle n’a pas oublié, pendant votre absence, de suivre vos conseils. — Mais ne vous fatiguez pas à regarder plus long-