Page:Edgeworth - Belinde T3 T4.djvu/290

Cette page a été validée par deux contributeurs.

n’avait produit aucun effet sur son cœur.

Mistriss Ormond était également sensible et faible ; elle aimait beaucoup Virginie, et son inquiétude sur le sort de cette jeune personne augmentait en raison de sa tendresse pour elle. Lorsque Clarence Hervey lui parla de son amour pour Bélinde, elle ne put retenir son émotion.

En vérité, M. Hervey s’écria-t-elle, il n’est plus temps de faire des raisonnemens ou d’hésiter ; personne ne peut être assez aveugle pour douter de l’amour de Virginie pour vous.

J’en suis vraiment peiné, dit Clarence.

— Pourquoi, pourquoi donc, M. Hervey, avez-vous oublié le temps où vous étiez si impatient de l’appeler votre femme ? — le temps où vous la trouviez la plus charmante personne du monde !