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aux Indes occidentales ; c’est le portrait d’une fille unique dont la perte le met au désespoir. Clarence s’informa avec vivacité où il pourrait trouver M. Hartley ; mais le bijoutier l’ignorait, et lui dit seulement que son domestique en lui remettant la miniature, lui avait dit que son maître venait de partir à la hâte pour Portsmouth, où la flotte des Indes occidentales devait bientôt mettre à la voile.

Clarence se détermina à le suivre immédiatement à Portsmouth. Il n’avait pas un moment à perdre, et il quitta Bélinde et lady Delacour avec une précipitation qui les étonnèrent.

Il savait bien que cent fois, devant lady Delacour, son amour pour miss Portman s’était trahi ; mais il ne pouvait espérer d’être payé de retour, tant que sa conduite aurait une apparence si mystérieuse. Le seul espoir qui lui restât était fondé sur le changement