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prétendez que M. Hervey est amoureux de moi.

Non, dit lady Delacour, je ne prétends rien, comme vous verrez quand j’aurai ouvert ce paquet.

Vous prétendez aussi, continua Bélinde, que je lui suis encore secrètement attachée. — Je vous assure que je ne le suis pas.

Je puis parler de cela sans ouvrir le paquet, dit lady Delacour.

Ainsi, vous regardez donc aussi comme certain, dit Bélinde, que ce n’est que la crainte de lady Anne Percival, de ma tante et du monde, qui m’empêche de rompre avec M. Vincent. Si vous voulez lire la lettre que je lui écrivais quand vous êtes entrée dans la chambre, peut-être reviendrez-vous de votre méprise.

— Ainsi, vous aimez donc de bonne foi et réellement M. Vincent ?

Pouvez-vous croire que je consen-