aussi. Allons, voyons ! s’écria-t-elle en rompant le cachet.
Ma chère amie, dit Bélinde, mettant sa main sur celle de lady Delacour, avant que nous ouvrions ce paquet, laissez-moi vous parler pendant que vos esprits sont calmes.
— Calmes ! vous choisissez bien votre moment pour avoir l’esprit calme ! — Mais il ne faut pas que je vous fasse un affront par mon incrédulité. Parlez donc ; mais dépêchez-vous, car je ne prétends pas être calme. Dieu merci, ce n’est pas mon métier d’être philosophe. Crac, voilà le second cachet qui va partir. Parlez à présent, ou bien retenez pour jamais votre langue, ma douce philosophe d’Oakly-Parck. — Mais desirez-vous que j’écoute ce que vous avez à me dire ?
Oui, répliqua Bélinde, en souriant, c’est assez le desir ordinaire de ceux qui parlent.